Attention entre la décision de mettre fin à la relation et le caractère officiel du divorce, il se passera souvent plusieurs mois. La procédure est longue même pour les cas les plus simples alors, imaginez lorsque les parties ne sont pas d’accord sur la suite à donner à leurs affaires communes, biens, patrimoines, enfants, animaux, etc. Lorsque la crise s’installe entre les ex-époux, et que chacun se retranche dans ses idées et intérêts personnels, pour ne pas être floué, elle peut durer jusqu’à l’épuisement.
Toutefois, chacune des parties doit être prudente au moment de négocier le divorce. Il ne s’agit pas de le bâcler ni de choisir un divorce à l’amiable pour se débarrasser du problème. Il ne faut pas agir de manière irresponsable, faire du chantage sur les enfants, cohabiter par peur de tout perdre en s’étripant tous les jours,, ne pas se rendre la conciliation chez le juge, sous prétexte qu’ils ne sont plus obligatoires, en profiter pour ne plus assumer sa charge financière. Dans l’idéal, il est préférable de discuter en amont, de mettre les choses à plat, y compris celles qui blessent, de prévoir ou définir le partage des biens, pensions alimentaires, etc.
Il est interdit d’altérer la finalisation du divorce, au-delà du délai prévu par la loi après l’arrêt de la vie commune, qui a bien sûr été constatée. Il est conseillé de ne pas se rêver milliardaire grâce aux indemnités compensatoires. Cela ne sert donc à rien de vous y opposer. Le divorce peut être établi selon la procédure du consentement mutuel ou du contentieux. Une convention peut être établie et la requête de divorce est déposée auprès du Tribunal de Grande Instance compétent, pour ouvrir la procédure et fixer une date d’audience avec le juge aux affaires familiales qui statuera sur le partage et prononcera le divorce.
Le divorce signe la fin du couple légal, uni jadis par les liens du mariage. Selon l’animosité de l’un ou des ex-époux, la procédure sera plus ou moins rapide.
