Les adeptes de l’union libre sont réfractaires au mariage et au pacs pour des raisons qui leur sont propres. Certains n’envisagent pas de signer un quelconque contrat qui selon eux ne signifie rien par rapport à la force de leur amour. D’autres choisissent cette option pour des considérations familiales, déjà mariées, divorcées, enfants à charge, protection du patrimoine et autres hypothèses. L’essentiel étant que les partenaires qui forment ce couple le vivent chacun de la même manière et qu’aucun des deux ne se sente frustré par le manque de légalisation.
Nommé aussi concubinage, l’union libre ne lie le couple par aucune obligation, exceptée celles, morales, auxquelles il souhaite se tenir par amour et respect mutuel. Une personne vivant en couple sur 5 vit sous le schéma de l’union libre, une situation sociale qui a beaucoup évolué, car dans les années 1960, seuls 3 % des amoureux ne passaient pas devant le maire. Aujourd’hui vivre librement ensemble n’est plus stigmatisé car cela constitue l’essentiel des relations à deux, notamment pendant les mois (les années) qui suivent la rencontre. Rares sont ceux qui se précipitent pour se marier.
Si autrefois choisir l’union libre était une forme de petite rébellion personnelle, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Cette « formule » n’est plus considérée comme une période d’essai pour l’amour, mais bel et bien comme un mode de vie normal et apprécié de beaucoup. L’engagement intime qui réunit deux personnes qui s’aiment est bien plus important dans la survie et l’harmonie du couple que le fait de signer un document officiel. L’union libre n’empêche pas le projet de vie commune, les enfants, les investissements communs, même si la gestion peut en être plus compliquée.
Le concubinage est une expérience de couple qui peut durer aussi longtemps voire plus longtemps qu’un mariage personne. Il suffit de trouver le bon partenaire.