Le mariage est un contrat qui engage ceux qui se jurent de s’aimer pour toujours. S’il fut réservé pendant longtemps aux personnes de sexes opposés, il est désormais possible d’épouser qui l’on souhaite à condition qu’il soit majeur, non apparenté et ne soit pas déjà marié.
Présenté ainsi le mariage est peu glamour, mais pourtant il reste la plus belle preuve d’attachement qu’il soit. Certains y tiennent vraiment alors que pour d’autres il n’est qu’une banale formalité. Laissons-nous plutôt transporter ici par la part romantique du mariage, et toute la symbolique qui en décline.
L’histoire du mariage est très ancienne. Les épousailles furent longtemps des accords d’intérêts entre familles, et la chance ne souriait pas toujours à ceux qui trouvaient promises et promis. Il fut un temps où l’on se mariait avant de se connaître et de s’apprécier. Fort heureusement, les esprits ont évolué et désormais l’on se marie principalement parce que l’on aime.
L’union libre existant, elle a offert ce choix, de se marier ou non lorsque l’on décide de vivre ensemble et de fonder une famille. Le mariage n’est pas forcément religieux, il peut se contenter d’une cérémonie civile en ayant la même importance pour ceux qui signeront le registre. Il est un moment unique qui précise, devant le Maire et grâce à un acte juridique, que l’on va passer une grande partie de sa vie à chérir la personne que l’on aime le plus. Tout ceci est concrétisé par l’échange des alliances, la bague la plus représentative du lien. Elle est la promesse de la fidélité et du bonheur entre les époux, envers et contre tout. Tout ceci malgré les épreuves à affronter au cours de l’existence. L’alliance est portée à l’annulaire gauche, bien entendu, puisqu’une croyance ancienne désignait ce doigt comme étant directement relié au cœur.
Le mariage est un cadre légal dans lequel l’on peut donc s’aimer. Tout en sachant que de nombreux amours ont survécus sans se marier, et que des mariés ont toujours la possibilité de se séparer en divorçant, mais ne cassons pas le mythe. Le mariage n’est donc plus une obligation, comme autrefois. Mais plutôt un moment de plaisir, un cadeau que l’on s’offre lorsque l’on est amoureux. Il peut donner lieu à une réunion de famille ou une fête amicale, où les mariés sont à l’honneur, sublimes sur leur 31. La mariée, vêtue de sa belle robe blanche, jette son bouquet dans la foule, qu’une chanceuse récupérera sonnant ainsi le glas de son célibat.
Le blanc est la couleur la plus répandue des mariages, il habille la future épouse, emplie l’autel ou le décor de gerbes de fleurs splendides, donne le ton, celui de la pureté. Chaque pays possède ses petites coutumes. Les Britanniques doivent avoir un objet bleu sur eux, les Allemands cassent la vaisselle la veille, les Brésiliens lancent des peluches, les Chinois misent sur le rouge, en Finlande la mariée est kidnappée par les amis de son futur époux déguisé en gangsters. Sans parler des enterrements de vie de jeune homme et de jeune femme, qui réunissent les bandes de l’un et de l’une, séparément, dans de grandes fêtes pré nuptiales.
« Le mariage est chose sérieuse, avant d’en contracter un, assurez-vous que votre cœur en a besoin pour être heureux, et qu’il a définitivement rompu avec ce qui faisait son bonheur autrefois »Alexandre Dumas fils.
