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Jane Eyre est l’œuvre de Charlotte Brontë et se présente comme une autobiographie fictive de l’auteure. Fortement inspiré de l’environnement social et familial de la jeune femme, le roman raconte l’histoire d’une jeune orpheline confiée à sa tante.
Les temps sont durs en Angleterre en ce 18ème siècle. Jane grandit entourée de ses cousins qui la maltraitent. Pour l’éloigner, elle est envoyée dans la pension de Lowood, dans laquelle elle se fait une amie très chère, Helen, qui mourra de la tuberculose. Après en avoir suivi le cursus, elle reste sur place, pour enseigner à son tour.
Souhaitant évoluer, Jane passe une petite annonce pour devenir préceptrice. C’est ainsi qu’elle se retrouve à Thornfield, en charge de la jeune Adèle, pupille d’Edward Rochester. Les mois passent et Jane s’attache de plus en plus au Maître des Lieux, qui lui-même aime à se confier à elle. Il n hésite pas à lui raconter sa vie et ses mésaventures amoureuses d’antan. Elle en apprend beaucoup sur les mœurs, toujours étonné qu’il fasse preuve de tant de gentillesse. Il a ainsi recueilli Adèle, la propre fille de l’une de ses maîtresses. Elle est persuadée qu’il est destiné à épouser Miss Ingram. Mais rien n’y fait, elle s’éprend de plus en plus de lui. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il lui déclare que c’est avec elle qu’il souhaite se marier. Mais tout les sépare, l’âge d’abord, puisqu’il a 40 ans et elle 18 ans, mais aussi la richesse.
Les noces se préparent donc, et le couple est réuni devant l’hôtel pour célébrer l’union. Mais à cet instant, une personne déclare que ce mariage ne peut être prononcé, car Edward est encore marié. Jane découvre alors qu’une femme déclarée folle et cachée dans le grenier est en fait l’épouse légitime de son bien-aimé. Il la supplie de ne pas le quitter, et lui propose de se cacher avec elle dans le sud de la France, mais Jane ne veut pas être réduite au rang de maîtresse. Elle préfère s’enfuir, et erre pendant plusieurs jours. Sous un faux nom et recueilli par les Rivers, elle trouve un emploi d’institutrice au village.
Mais le Pasteur St Johns, auquel elle est apparentée , découvre sa véritable identité et lui apprend qu’elle est à la tête d’une petite fortune laissée par un oncle. Prête à partir pour les Indes et épouser St Johns, une petite voix intérieure la prie de retourner une dernière fois à Thornfield. Sur place, elle découvre que la demeure a brulé, dans l’incendie allumé par la folle qui s’est par ailleurs suicidé. M. Rochester a perdu la vue et une main, il vit dans un manoir proche. Elle le rejoint et leur union peut être enfin validée. L’amour est intact et vainqueur, malgré les épreuves. Jane lui donnera un fils.
« Alors vous vous trompez, vous ne me connaissez guère et ignorez de quel amour je suis capable. Chaque atome de votre chair m’est aussi précieux que la mienne ».